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Un lifting communicationnel pour exorciser la crise
24/06/2009 15:54
« Demandez le programme ! » Le landernau bruissait de rumeurs et salivait à l’avance sur une semaine politique tonitruante pleine de surprises et de nouveautés. Pensez donc, un discours fondateur au Congrès et un remaniement ministériel devant relancer et remettre en perspective l’action présidentielle face à la crise !
Mais, flop ! Ces deux derniers jours ont été plutôt l’apothéose de la politique politicienne.
Au Congrès, les Français ont eu droit à un énième discours de campagne électorale qui s’est perdu dans de molles et consensuelles généralités, sans jamais donner l’impression que le sursaut tant attendu face à la crise est à l’ordre du jour. Signe qui ne trompe pas, les parlementaires de la majorité en sont ressortis la tête basse et la mine maussade, à des années lumières de l’incroyable flagornerie de certains éditoriaux…
Quant au remaniement, le même sentiment de vide pailleté l’emporte… Ce lifting communicationnel n’apporte rien, confortant les fidèles aux postes clés, notamment Brice Hortefeux à l’Intérieur, et mettant en valeur telle ou telle personnalité non pas pour ce qu’elle pourra apporter au service de la France, mais pour ce qu’elle retirera à la concurrence politique qui ose encore se dresser sur la route de Nicolas Sarkozy.
Mercier pour embêter Bayrou. Frédéric Mitterrand pour se servir du nom et affaiblir les socialistes… L’opération a d’ailleurs tourné court avant même d’avoir commencé : le virtuose de la communication people qu’est le président de la République, n’a pas dû goûter que son nouveau ministre de la Culture lui brûle la politesse en annonçant lui-même, plusieurs heures avant l’heure H, sa nomination. C’est sans doute pourquoi dès ce matin F. Mitterrand s’est confondu en excuses…
Mais en vérité, tout cela n’a pas grande importance puisque les grands ministres sont les conseillers de l’Elysée. Il s’agit tout simplement d’un nouveau jeu de rôle qui durera ce qu’il durera.
Bien plus important cette semaine, deux rapports sur la situation économique : celui de la Banque mondiale dont les prévisions ne cessent de s’assombrir (prévoyant désormais une contraction de 3% de l’économie mondiale en 2009), et celui de Philippe Séguin de la Cour des Comptes, qui met en garde les gouvernements sur la dérive des comptes publics.
Je n’ai jamais été partisan d’une rigueur bête et méchante. J’ai toujours dit qu’il fallait, en période de crise, savoir lâcher du lest pour éviter une récession cumulative, mais en revanche, il est dangereux, comme le fait le Président de la République, d’instrumentaliser la relance pour satisfaire des clientèles ou donner dans une facilité budgétaire brouillonne et inefficace.
D’une part, il est totalement mensonger de prétendre qu’aucun impôt ne sera augmenté d’ici 2012, surtout quand le gouvernement a fait des cadeaux fiscaux considérables, cadeaux qui ne s’avèrent pas très utiles (heures supplémentaires, bouclier fiscal…).
D’autre part, il est contreproductif de relancer par saupoudrage, en avantageant le bilan des banques au détriment de l’investissement des PME (la profession bancaire vient d’ailleurs d’annoncer qu’elle ne remplirait pas ses promesses), et en se refusant à toucher à un cadre global – douanier et concurrentiel - qui favorise la reprise en Chine ou aux Etats-Unis. Les Français l’ignorent sûrement, mais de nombreuses prévisions s’inquiètent d’un second krak d’ici à la fin 2009, en comparaison duquel celui de l’année dernière ne serait qu’un léger avant-goût. Bien sûr, le pire n’est jamais certain et on doit espérer qu’on en arrivera pas là. Mais s’il devait se produire, le pays y serait-il vraiment préparé ?
Ainsi, toute la mauvaise comédie politicienne de cette semaine ressemble à une dangereuse fuite en avant, avec comme seul objectif la campagne présidentielle de 2012. Mais dans quel état sera le pays à ce moment-là ?
NDA
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Incohérences
23/06/2009 18:59
Hier, le congrès de Versailles a fait une victime : la fonction de Premier ministre.
La venue du président de la République a acté définitivement la transformation de la place et du rôle de l’hôte de Matignon sous cette Vème République bis. Nicolas Sarkozy et ses soutiens affirment qu’ils font au grand jour ce qui a toujours été fait dans l’ombre. Ils ont tort de se réjouir de cette concentration des pouvoirs car, justement, l’existence d’un Premier ministre permettait au président de la République de prendre un peu de hauteur face aux pays et le protégeait des protestations populaires trop vives.
Nicolas Sarkozy pense pouvoir échapper à ce risque en saturant l’espace politique et médiatique. Il ne fait que repousser l’instant de vérité où les Français lui reprocheront de parler beaucoup et d’agir peu.
Le discours d’hier après-midi était d’ailleurs assez creux. Le Président n’a pas voulu détailler ses propositions pour laisser un peu de grain à moudre à la majorité, mais il n’a pas non plus emprunté les habits d’un chef d’Etat en temps de crise qui doit déterminer un cap clair et définir les grands choix qui permettent de le tenir.
On attendait Churchill ou Clemenceau, on a eu droit à l’éternel candidat à la présidentielle.
Un discours volontariste séduisant dans les objectifs avec le bon sens d’Henri Guaino, mais truffé d’incohérences terribles quant aux moyens de les atteindre.
Si d’ailleurs le Président allait au bout de sa logique, il devrait changer de politique européenne.
Car, bien sûr, tout ce qui a été annoncé est totalement incompatible avec les traités signés par la France et soutenus par le Président Sarkozy depuis vingt ans. Comprenne qui pourra…
Dans mon discours de réponse hier au Congrès, j’ai bien évidemment mis le doigt sur cette incohérence terrible. Le Président avec des trémolos dans la voix défend le modèle républicain et social français, appelle à une autre mondialisation et veut une France avec des usines et des ouvriers. Mais, au même moment, il cautionne une politique européenne de l’euro cher, du libre échange intégral et de la dérégulation des services publics, qui condamnent ce qu’il prétend défendre.
Tout au long de son discours, Nicolas Sarkozy n’a d’ailleurs pas été à une contradiction près. Il demande, par exemple, de conforter l’Etat régalien mais il s’arcboute dix lignes plus loin sur le dogme du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux.
Il exprime sa volonté d’interdire la burqa, comme je l’ai d’ailleurs proposé, mais il ne dit rien sur la politique de l’immigration qui favorise tous les jours l’arrivée sur notre sol d’étrangers parfois difficilement intégrables.
Le Président assène avec conviction certaines vérités mais défend des politiques incompatibles. Son poids médiatique, la fréquence de ses discours, son habileté à jouer des émotions du jour, empêchent l’opinion de prendre le temps de réfléchir à ses contradictions et donc de réagir.
L’opposition embourbée dans ces mêmes contradictions, entre son attachement au modèle social français et son européisme béat, est incapable de présenter un projet crédible.
Quant à Debout la République, son audience n’est pas encore suffisamment grande pour être largement entendue.
Combien de temps cela pourra-t-il durer ? Nul ne le sait. Mais il est sûr que, cette politique ne résolvant pas les problèmes des Français, nos concitoyens comprendront un jour ou l’autre la supercherie.
NDA
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Sarkozy au Congrès : "une première ubuesque"
23/06/2009 11:08
VERSAILLES, 22 juin 2009 (AFP)
- Le député non inscrit Nicolas Dupont-Aignan a jugé lundi que le discours du président Nicolas Sarkozy au Congrès de Versailles et l’organisation d’un "débat" parlementaire après son départ constituaient une "première ubuesque".
"Cette première institutionnelle depuis la IIe République est assez paradoxale et ubuesque. On nous demande de débattre en réponse du discours du président de la République alors que ce dernier est déjà parti et ne peut donc nous écouter", a lancé le président de Debout la République (DLR) à la tribune du Congrès.
Tout en jugeant "la dérobade du Parti socialiste pas glorieuse", il a estimé que M. Sarkozy avait, avec "de belles paroles", "reproduit un discours de campagne" au lieu de présenter "un remède de cheval" face à la crise.
Le premier des 15 parlementaires non inscrits à en faire la demande a le droit de s’exprimer pendant cinq minutes. François Bayrou (MoDem) avait dégainé le premier avant de décider de passer son tour. C’est donc M. Dupont-Aignan qui a eu le droit de s’exprimer.
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Conclusion aprés l'émission
20/06/2009 10:58
Nous n'avons rien tiré de positif, ni extrait aucuns points forts des 4 candidats qui étaient absents de ce plateau. Entre un Monsieur "si vous voulez" aux accents mystiques et une passionaria de l'extrême gauche voulant faire payer aux créateurs d'entreprises la gabegie socialiste, Laurent Bocquet et Pierre Darchicourt n'ont guère brillé. A leur décharge, le reportage fut assez court.
Pour le débat en lui même, nous l'avons trouver fort intéressant car il a permis de nous positionner un peu mieux quand à nos futurs choix. D'emblée nous éliminons, et cette fois sans plus aucuns remords les listes Ferrari et Briois. Toutes deux ont brillé dans l'utilisation abusive par leur tête de liste, de ficelles politiciennes qui n'amusent plus qu'eux même. Du premier, nous attendions encore les excuses officielles au nom du PS et de tous ses barons régionaux qui ont une grande responsabilité dans la gabegie héninoise. Attendu aussi, l'élaboration d'un programme clair autre que la énième mouture pathétique d'union de la gauche contre le FN, cela ne trompe plus personne. Le FN justement, qualifié justement par Mr Ramdani de pompier pyromane, n'a guère était plus convaincant. Un discours de revenchards sur l'air de "on vous l'avez bien dit !", une occasion de plus d'élever une tribune pour la polémique et, une nouvelle fois, un arrière goût d'avoir oublié l'essentiel : les Héninois ! Mr Duquene toujours peu à l'aise dans son rôle de leader charismatique s'en est toute fois pas trop mal tiré en conservant une ligne clairement identifiée depuis 2 ans, à savoir pas d'alliances avec ceux qui trempèrent dans la précédente équipe municipale et un langage de vérité aux citoyens. Ce même langage de vérité auquel semble adhérer Mr Ramdani qui rajouttera également le fait qu'il faudra introduire une culture du résultat dans la future gestion municipale. Mme Calzia enfin semble être la personnalité qui tira le mieux son épingle du jeux par une présence forte dans le débat ainsi qu' en rappelant sans cesse qu'au délà d'une gestion assainie, avec s'il le faut, une augmentation des împôts de toute manière prévue par le Préfet (dixit Daniel Duquenne), c'est à la réinstauration d'un climat de confiance chez les Héninois qu'il faudra également s'atteler et ainsi créer des conditions favorables pour un avenir meilleur dans notre ville.
Le comité local
Commentaire de Anti JMA (24/06/2009 11:06) :
L'Alliance Républicaine soutenue par le maire dalongevillien de
Souchez, qui a soutenu GD jusqu'au bout, appelant à virer MNL et DN !
Bravo pour ce soutien de poids.
L'AR a choisi son camp. Moi, je choisis le camp de l'honnêteté,
je choisis Ferrari.
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Commentaire de DLR Canal Historique (24/06/2009 15:47) :
à anti -jma
C'est votre droit, pour ma part je n'ai jamais appelé à voter
pour l'AR, mais je n'appelerai pas non plus à voter pour la Liste
Ferrari. De plus, vous taxez les gens de qualificatifs sans vraiment les
connaître. Pour mémoire, Dalongeville aussi fut aussi qualifié
d'Honnête à son époque, et on voit où ce la nous à amener. Pas de
jugement hatif. Pour le reste nous réserverons de dévoiler notre choix
vendredi soir. Patience donc !
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